La grève générale illimitée déclenchée depuis le 6 avril dernier par le Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg), est observée sur toute l’étendue du territoire national touchant ainsi l’ensemble des 13 parcs nationaux. Ce qui constitue une menace pour nos parcs nationaux.
Celui des plateaux Batéké, dans le Haut-Ogooué, est parmi ceux qui sont les plus en danger, compte tenu de sa localisation géographique frontalière avec le Congo. Cette situation risque d’être une aubaine pour les braconniers.
"Au cours de nos missions régaliennes, nous croisons souvent des braconniers gabonais et congolais, nous faisons des saisies. Mais avec l’absence des écogardes, le parc des plateaux Batéké est sérieusement menacé, le risque est énorme mais nous ne pourrons rien faire tant que nous n’aurons pas obtenu ce qui nous revient de droit", a signifié Teddy Ombama, secrétaire exécutif du Syneg pour le Haut-Ogooué.
À l’instar d’autres, les agents du Parc national des plateaux Batéké revendiquent la mise en place d’un statut au sein de l’Agence pour un plan de carrière de l’écogarde, l’assurance maladie, le reversement des cotisations CNSS, l’amélioration des conditions de travail, trois mois d’arriérés de salaire, etc. Un service minimum assure, toutefois, les affaires courantes au niveau du siège, sis à Franceville.
Auteur : Rédaction GabonSoir
