Une étude internationale pilotée par INRAE, l’Institut de santé globale de Barcelone, l’Inserm et l’Université Sorbonne Paris Nord a mis en lumière le lien entre l’heure des repas et le risque de maladies cardiovasculaires. Menée sur plus de 100 000 participants de la cohorte NutriNet-Santé entre 2009 et 2022, l’étude publiée le 14 décembre suggère que manger tardivement, que ce soit pour le premier ou le dernier repas de la journée, est associé à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires.
L’échantillon, en grande partie composé de femmes d’âge moyen, a été suivi pour étudier les liens entre les habitudes alimentaires et les maladies cardiovasculaires. Les résultats suggèrent qu’un début de journée alimentaire tardif, comme sauter le petit-déjeuner, est associé à un risque accru de maladies cardiovasculaires, augmentant de 6 % par heure.
De même, prendre le dernier repas après 21h00 est lié à une augmentation de 28 % du risque de maladies cérébrovasculaires, telles que les AVC, par rapport à une consommation avant 20h00, surtout chez les femmes. Une période de jeûne nocturne plus longue montre une réduction du risque de maladies cérébrovasculaires.
Bien que les résultats nécessitent davantage de recherches, ils soulignent le rôle potentiel du timing des repas dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Opter pour des premiers et derniers repas plus tôt, avec une période de jeûne nocturne plus longue, pourrait contribuer à réduire les risques de maladies cardiovasculaires, offrant des perspectives importantes pour la santé publique.
Auteur : Rédaction GabonSoir