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Olympisme

Elections à la zone 4 de l’ACNOA : Deux gabonais sur la ligne de départ

Elections à la zone 4 de l’ACNOA : Deux gabonais sur la ligne de départ © 2025 D.R./GabonSoir

Le 17 janvier prochain, Ndjaména accueillera l’élection du bureau exécutif de la zone 4 de l’ACNOA (Association des comités nationaux olympiques d’Afrique). Deux Gabonais, José Walter Foula et Crésant Pambo, se positionnent pour des postes clés, marquant une volonté affichée de porter haut les couleurs du Gabon. Retour sur les déclarations de candidature qui ont marqué ces derniers jours.

José Walter Foula, premier à déclarer sa candidature

C’est le 31 décembre 2024 que José Walter Foula, secrétaire général du Comité national olympique gabonais (CNOG), a annoncé sa candidature au poste de secrétaire général de la zone 4. Surpris par l’absence de gabonais dans les sphères décisionnelles internationales, il a affirmé : « Je pense qu’il est temps que le Gabon commence à occuper des postes de décision dans les hautes sphères internationales. »
Bénéficiant du soutien des huit membres dirigeants de la zone, José Walter Foula a ainsi posé la première pierre des ambitions gabonaises dans cette élection.

Crésant Pambo entre dans la course

Quelques jours plus tard, le 6 janvier 2025, Crésant Pambo, président du CNOG, a officialisé sa candidature à la présidence de la zone 4, lors de son passage sur le plateau de Gabon 24. Il a expliqué que cette décision répondait à un constat amer : «  Aucun Gabonais ne dirige une confédération sportive continentale ou internationale. J’ai décidé de me présenter à la présidence de la zone 4 pour corriger cette anomalie. »

Une question d’équilibre

Ces deux candidatures, bien qu’ambitieuses, soulèvent des interrogations. La zone 4, qui regroupe huit pays (Gabon, Cameroun, Tchad, RCA, Guinée Équatoriale, Congo, RDC et Sao Tomé-et-Principe), pourrait-elle accepter que la présidence et le secrétariat général soient occupés par des ressortissants d’un même pays ?

Le duel annoncé entre Crésant Pambo et le Général tchadien Idriss Dokony Adiker pour la présidence, ajouté à la candidature de José Walter Foula, pourrait être perçu comme une concentration de pouvoir au profit du Gabon, une situation potentiellement délicate dans ce cadre multilatéral.

Une échéance décisive

Avec des ambitions clairement affirmées, les candidats gabonais aspirent à placer leur pays au cœur de la gouvernance sportive africaine. L’élection prévue le 17 janvier à Ndjaména sera un moment crucial pour déterminer si ces aspirations se concrétiseront, ou si elles se heurteront aux équilibres géopolitiques de la région.

Auteur : Daniel Dematsatsa


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