L’incendie survenu le 22 janvier au siège de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) soulève de nombreuses interrogations quant aux circonstances mystérieuses entourant ce sinistre. Les usagers et observateurs ne peuvent s’empêcher de spéculer sur les possibles ramifications politiques et administratives de cet incident.
Certains se demandent si les anciens directeurs généraux de la CNAMGS avaient des secrets inavouables, des "cadavres dans les placards", pour ainsi dire, qui auraient pu motiver une intention malveillante de les éliminer symboliquement en incinérant les dossiers sensibles. Bien que cette accusation soit grave, elle découle de coïncidences troublantes nécessitant une enquête approfondie.
La question principale qui préoccupe les esprits est la suivante : pourquoi un incendie d’une rare violence s’est-il déclenché principalement à l’étage où sont conservés les dossiers financiers les plus sensibles de l’administration ? Un lieu stratégique où les secrets de la gestion financière de la CNAMGS sont soigneusement archivés.
Le passé de la CNAMGS n’était pas exempt de controverses, en particulier lors du mandat de Séverin Anguilé en tant que directeur général. Son passage à la tête de l’institution n’a pas été sans tumulte, marqué par des critiques sévères de la part des syndicats-maison. Les allégations de gestion calamiteuse, de narcissisme, et de licenciements abusifs ont animé son départ tumultueux à la fin de l’année dernière.
Les syndicats ont régulièrement dénoncé la gestion de Séverin Anguilé, pointant du doigt son manque d’attention aux revendications des travailleurs. Certains affirment que la structure a perdu plusieurs milliards de FCFA dans des procès intentés par des agents licenciés de manière abusive, entraînant des pertes financières considérables.
Les révélations sur les dettes de la CNAMGS et la nécessité d’aller chercher des fonds pour faire fonctionner la caisse, faites par l’ancien ministre des Affaires sociales, Adrien Mougougou, avant l’incendie, ajoutent une dimension intrigante à cette histoire.
L’enquête en cours devra établir les causes exactes de l’incendie et déterminer s’il y a une implication quelconque des anciens directeurs généraux, notamment Séverin Anguilé, dans la destruction suspecte de dossiers potentiellement compromettants.
Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des institutions publiques. Les conclusions de l’enquête aideront à dissiper les doutes et à éclaircir les circonstances entourant cet incendie énigmatique qui semble avoir des répercussions sur le passé trouble de la CNAMGS.
Auteur : Rédaction GabonSoir