La course à la succession d’Ali Bongo est grandement ouverte depuis son AVC. Son fils Noureddin Bongo Valentin effectue depuis vendredi une tournée politique dans le Haut-Ogooué, province dont il se réclame aujourd’hui être originaire. Le candidat déclaré à la succession de son père malade, y est allé surtout pour obtenir le soutien de "Papa Andjoua", le célèbre patriarche de la famille Bongo qui avait déjà donné son onction à Ali Bongo en 2009 pour sa prise de pouvoir à la tête du Gabon face à grande sœur Pascale Mferri Bongo.
Noureddin Bongo Valentin est déjà en campagne interne familiale pour remplacer son père malade à la tête du Gabon. Pour s’assurer de n’avoir pas d’obstacles venant de la famille Bongo, le fils prodige de Sylvia Valentin a fait de sa rencontre avec Fidèle Andjoua, la plaque tournante de cette tournée effectuée avec les moyens de l’Etat.
Des échanges plus cordiaux entre Fidèle Andjoua et l’autre probable candidat familial Omar Denis Junior Bongo, fils d’Omar Bongo
En effet, depuis Omar Bongo, c’est Fidèle "Papa" Andjoua qui régule les conflits dynastiques au Gabon entre les candidats familiaux au trône présidentiel. D’où la visite effectuée samedi chez ce patriarche familial Fidèle Andjoua afin d’obtenir son blanc-seing. En ligne de mire, la probable candidature d’autres Bongo pour la course à la présidentielle, pour remplacer Ali Bongo dont la mort politique est plus qu’une évidence depuis les affres de l’AVC qui l’a terrassé en octobre 2018.
De cette rencontre de pré-campagne, on ne sait pas encore si "Papa Andjoua" a donné son accord à son petits-fils qui rêve ouvertement de devenir le 3e Bongo à la tête du Gabon. Une succession dynastique qui a court au Gabon depuis l’arrivée au pouvoir en 1964 d’Omar Bongo. A sa mort, son fils Ali Bongo a repris les rennes de la franchise politique familiale qu’est le Parti démocratique gabonais et le pouvoir présidentiel qui s’hérite depuis 52 ans entre les tenants de la famille Bongo.
Auteur : Rédaction GabonSoir