Le quartier Atsié, dans le deuxième arrondissement de Lambaréné, vient d’être le théâtre d’un acte impudique. E.M., 55 ans, pour bien montrer à son gendre qu’elle n’approuve pas du tout la liaison amoureuse qu’il entretient avec sa fille, s’est mise dans son plus simple appareil devant ce dernier, l’humiliant et le maudissant. Déconcerté par ce comportement inconvenant, le gendre, D.N., a porté plainte contre sa belle-mère au commissariat de police du 2e arrondissement.
En présence du procureur de la République, le plaignant a expliqué aux enquêteurs qu’il vit en concubinage depuis huit mois avec la fille de l’accusée, mais que celle-ci désapprouve avec la dernière énergie cette relation amoureuse. "Pour bien me le montrer, elle me menace et m’insulte sans cesse. Pour elle, je ne suis pas digne de vivre avec sa fille parce que je suis pauvre”, a-t-il raconté.
Il a ensuite narré aux agents le spectacle affligeant auquel il a été soumis : “Ma belle-mère m’a trouvé vers 16 heures, près de son domicile. Après m’avoir injurié copieusement, elle a descendu sa jupe et son slip, et m’a montré sa nudité, tout en prononçant des paroles de malédiction”. D.N. a dit ne pas comprendre l’attitude de sa belle-mère, car il ne croit pas être un paresseux. La preuve, sa petite amie et lui ont planté plus de 2000 pieds de bananiers et d’ananas, 1,5 ha de produits maraîchers, et veulent lancer un projet d’élevage de cochons et de poules pondeuses. "Nous voulons nous investir à fond dans l’agriculture et l’élevage", a-t-il lancé.
Auditionnée à son tour, l’accusée expliquera que sa fille a un diplôme universitaire, alors que son amant n’a rien. Et de faire cette révélation : "L’ancien amant de ma fille s’occupait bien de moi, financièrement et matériellement. Mais son nouveau concubin ne m’aide pas. Je lui ai montré ma nudité justement pour qu’il se décourage et laisse ma fille tranquille".
Quant à sa fille, elle a déclaré : "Je ne suis pas d’accord avec l’acte que maman a posé. Qu’elle nous laisse vivre notre vie"... Après avoir écouté tout le monde, le procureur a demandé à la mère et à sa fille de faire la paix et de se réconcilier. Puis il a exhorté la quinquagénaire de ne plus poser des actes contraires aux bonnes mœurs : “L’acte que vous avez posé est impudique et est contre nos us et coutumes. Ne recommencez plus”.
Auteur : Rédaction GabonSoir
