À moins d’une semaine du début des compétitions régionales à Douala, au Cameroun, l’avenir de deux équipes gabonaises, Moanda Basketball et Nzeng-Ayong Basketball Association (NABA), demeure incertain. Engagées dans des compétitions distinctes — Road to BAL pour Moanda et Women’s Basketball League Africa pour NABA — ces formations font face à un obstacle de taille : l’absence d’engagement financier de l’État.
En dépit de trois mois de préparation intensive, les deux équipes, attendues pour les phases qualificatives dans la zone 4, se retrouvent toujours sans soutien financier de la part des autorités à six jours du coup d’envoi. Cette situation compromet sérieusement leur participation aux compétitions prévues du 27 au 31 octobre à l’Arena Japoma de Douala.
Comme l’a souligné le vice-président de NABA, « nous attendons toujours la réaction de l’État, via notre fédération, qui sert d’interlocuteur auprès du ministère ». Ces propos sont corroborés par un responsable de Moanda Basketball qui a précisé que « les frais de licences, d’hébergement, de transport et de restauration » restent à couvrir pour que les équipes puissent prendre part à l’événement.
Moanda Basketball, représentant la Ligue du Haut-Ogooué, espère décrocher une qualification directe pour la Basketball African League (BAL), devenant ainsi la troisième équipe gabonaise à tenter sa chance dans cette compétition prestigieuse. De son côté, Nzeng-Ayong Basketball Association (NABA), représentant la Ligue de l’Estuaire, se prépare à faire sa première apparition dans la Women’s Basketball League Africa sous les couleurs de la Fédération Gabonaise de Basketball.
Cependant, malgré l’enthousiasme des équipes et les espoirs des fans, leur participation demeure suspendue à une décision des autorités publiques. Les deux délégations gabonaises doivent rejoindre Douala d’ici vendredi prochain pour prendre part aux joutes régionales.
Le compte à rebours est enclenché, et sans soutien financier imminent, le rêve de ces équipes gabonaises de briller sur la scène continentale pourrait bien s’évanouir.
Auteur : Daniel Dematsatsa