Ce vendredi 4 septembre, le Premier Ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a prononcé son discours de politique générale devant les députés, réunis au siège provisoire de l’Assemblée nationale.
Le contexte était marqué, dans l’opinion publique, par un océan de vagues nées des suites du vote à l’Assemblée Nationale, au mois de juin dernier, du Code pénal révisé, suivi de procédures internes au Parti Démocratique Gabonais tendant à remettre de l’ordre dans ses rangs.
Que de commentaires et de prévisions pessimistes sur l’avenir du groupe parlementaire PDG à l’Assemblée Nationale et, partant, du Parti Démocratique Gabonais lui-même !
Tout y est passé :
Les jours s’annonçaient, assurément, sombres pour le Parti au pouvoir suite à des sanctions qui auraient créé la discorde dans ses rangs.
Le PDG eu beau expliquer sa méthode et la légitimité de son exigence de cohésion, beaucoup étaient, et sont convaincus de son implosion programmée.
Le vote sur le programme de politique générale de ce vendredi 4 septembre, du Premier Ministre Chef du gouvernement, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, prononcé en vertu des prescriptions constitutionnelles devant les Honorables Députés avait, donc, valeur de test.
Le résultat est sans appel !
Ainsi, sur 141 députés inscrits, quatre absences non PDGgistes ont été enregistrées. 137 députés ont réellement pris part au vote. Le discours de Mme le Premier Ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a été approuvé par 124 voix POUR, et n’a enregistré que 13 voix CONTRE.
Cette fois-ci, aucune voix du PDG n’a manqué à l’appel et même les camarades ayant obtenu officiellement leurs autorisations d’absence ont laissé des procurations avec des consignes claires en faveur du Parti. Quelle belle unanimité ! Les 13 voix des adversaires connus du PDG relèvent, finalement, de l’anecdote.
Les secrets d’un tel résultat sont à rechercher :
Que dire du soft power du PDG si ce n’est que ce Parti est une véritable institution qui fonctionne selon les principes démocratiques. C’est cette démocratie adhésive qui libère le député et l’amène à s’exprimer en totale harmonie avec ses engagements militants. Le député du PDG se rend compte, par sa prise de conscience individuelle de son appartenance à ce Parti, dont il est tenu de soutenir la politique. On constate que « l’Institution PDG » parle à chaque député issu de ses rangs et que celui-ci adhère à ce message occulte.
Par rapport au Distingué Camarade Président et Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, beaucoup d’analystes simplistes ont cru avoir fait le tour de la question de son emprise sur le Parti et sur la conduite de la vie de la nation. Les faits contredisent magistralement leurs appréciations. Le Distingué Camarade Président tient fermement ses troupes. Son leadership est évident.
Il apparait également, nécessaire de rappeler la synergie qui règne au sommet du Parti entre le Distingué Camarade Président et le Secrétaire Général de son Parti.
Comment a-t-on donc pu imaginer un seul instant que le Secrétaire Général en faisait à sa tête ?
C’est mal connaître le fonctionnement de ce véritable temple qu’est le PDG, baigné de sa discipline légendaire et fortifié de l’héritage de son Président-fondateur, Feu Son Excellence Omar BONGO ONDIMBA, qui a inculqué à ses successeurs les valeurs de connivence et de loyauté.
Le soldat Éric DODO BOUNGUENDZA ne joue donc, que sa partition, rationnellement millimétrée par Son Chef, Notre Chef, le DCP ABO. Avec efficacité et selon ses Hautes instructions.
Le rappel à la discipline au sein du PDG a ramené les Honorables Députés à leurs responsabilités. Au grand bonheur de leurs militants auxquels ils servent désormais d’exemples.
La méthode du Secrétaire Général n’était, à l’évidence désormais de tous, pas un suicide. Ce n’était que l’exécution méthodique de Hautes Instructions destinées à rappeler l’engagement de discipline pris par des personnes que le Parti a investi aux élections, dont le Parti a financé la campagne et qui sont tenues de soutenir la politique du Président de la République et Président du Parti.
Une telle cohérence dans la pensée et dans l’action est un gage pour le Premier Ministre Chef du gouvernement, Mme Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, qui peut compter, pour la mise en œuvre de son programme, d’une solidarité sans faille du Distingué Camarade Président qui l’a nommée, de Son Parti et de Ses Députés.
On peut, tout compte fait, conclure au succès de la méthode DODO BOUNGUENDZA.
Finalement, la discipline n’est-elle pas, au PDG, l’apanage du bon militant ?
Camille LENDEME, chargé des études et des statistiques au Centre d’études politiques du PDG
Auteur : Rédaction GabonSoir