Libreville, le




Réaménagement et exploitation des routes

La Transgabonaise, cette nouvelle arnaque économique du pouvoir gabonais !

La Transgabonaise, cette nouvelle arnaque économique du pouvoir gabonais ! © 2020 D.R./GabonSoir

Présentée comme « une route qui révolutionnera la vie économique » de notre pays, la Transgabonaise contient des zones d’ombre. Notamment le coût du kilomètre, les travaux à effectuer sur chaque tronçon, la date de la pose de la première pierre… Mais pas que.

le projet est ambitieux et salué par plus d’un. La Transgabonaise ambitionne de relier par voie rapide Libreville (Ouest) et Franceville (Est), en réhabilitant les 828 km environ des routes nationales 1 et 3 pour en faire un axe logistique digne d’un pays moderne.

Sur le papier, La Transgabonaise partira de Libreville et traversera les villes de Ntoum, Kougou-leu, Kango, Bifoun, Ndjolé, Alembé, Lalara, Koumameyong, Booué, Carrefour Leroy, Mikouyi, Lastoursville, Mounana, Moanda et Franceville. D’un coût prévisionnel de 600 milliards de Fcfa, voire 700 milliards de Fcfa, la construction de cette infrastructure, prévue s’achever en 2023 (dixit Ali Bongo lors de son discours à la Nation du 16 août 2020), générera 2 000, voire 3 000 emplois directs et indirects.

Techniquement, ce chantier se présentera sous la forme de deux fois deux voies, à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum, puis d’une fois deux voies avec une emprise élargie jusqu’à Fran-ceville.

Le 24 octobre 2019, Ali Bongo Ondimba, au palais présidentiel, recevait Thierry Deau et Gagan Gupta, respectivement PDG du groupe Meridiam et celui d’Arise Holding, la filiale du groupe Olam international, ainsi que les ministres impliqués dans le projet pour la signature d’un contrat de Partenariat public-privé (PPP) de trente (30) ans formalisant la construction de La Transgabonaise.

Du coup, une Société autoroutière du Gabon (SAG) a vu le jour. «  Elle a été créée, expliquait, le 14 septembre 2020, à nos Mathieu Peller, son président du Conseil d’administration (PCA), par Arise IIP et Meridiam, tous deux actionnaires à hauteur de 50 % chacun  ». Et de poursuivre : « Par définition, la SAG est associée à La Transgabo-naise et son rôle est de mettre en œuvre le projet qui bénéficie d’un contrat de partenariat avec la République gabonaise ».

Le jeudi 10 septembre 2020, au terme de la signature d’un contrat entre la SAG et AFCONS, leader international de l’industrie des infrastructures EPC, entreprise adjudicataire de ce marché, la SAG a, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, annoncé « le démarrage imminent des travaux préliminaires de construction de la route reliant Libreville à Franceville via la RN1, la RN2, la RN3 et la RN4. Les travaux seront menés suivant les trois étapes géographiques suivantes : Libreville-Alembé ; Alembé-Mikouyi (via Lalara, Koumameyong, Booué, Carrefour Leroy) ; Mikouyi-Franceville ». Voilà pour les faits.

Auteur : Rédaction GabonSoir


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