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Trafic d’actes de naissance gabonais à Oyem : Maman Chouchou et son fils impliqués

Trafic d’actes de naissance gabonais à Oyem : Maman Chouchou et son fils impliqués © 2024 D.R./GabonSoir

Une affaire de trafic d’actes de naissance secoue actuellement le quartier Adjougou à Oyem (Woleu-Ntem, nord du Gabon), impliquant Joséphine Abegue Ebang, également connue sous le nom de Maman Chouchou, une commerçante bien établie dans la ville, et son fils Djinski Nkoghe Ella.

Selon des informations dévoilées par Infos Oyem, madame Abegue Ebang serait impliquée dans un trafic d’actes de naissance gabonais, avec une méthodologie choquante. Il est rapporté qu’elle se rend régulièrement au Cameroun pour recruter des enfants, principalement des filles. Par la suite, elle serait impliquée dans la falsification d’actes de naissance, où elle se présente comme la mère et son propre fils comme le père.

Une des preuves de ce trafic présumé

Le cas le plus récent concerne une jeune dame nommée Sindy Ntsame, dont les parents biologiques sont de nationalité camerounaise. Son père biologique est identifié comme Eworo Ella, du village d’Abang-Minko au Cameroun, et la mère est Saraï Abang Eworo.

Ce qui suscite encore plus d’inquiétude, c’est que les jeunes filles recrutées par madame Abegue Ebang au Cameroun semblent être dirigées vers les forces de sécurité et de défense. La question soulevée est la suivante : nos forces de l’ordre disposent-elles des moyens nécessaires pour détecter ces irrégularités flagrantes dans certains actes de naissance ?

La situation atteint son paroxysme lorsque l’on découvre que, dans certains cas, madame Abegue Ebang se présente comme la génitrice, tandis que son fils est indiqué comme le géniteur sur les actes de naissance falsifiés. Une question choquante surgit alors : le 10 décembre 2000, à quel âge précisément Djinki Nkogho Ella avait-il pour pouvoir enfanter sa propre mère ?

Face à ces révélations troublantes, il est impératif qu’une enquête préliminaire soit menée en urgence pour faire la lumière sur cette affaire. Les autorités compétentes doivent agir rapidement pour assurer la légalité des actes de naissance, prévenir toute utilisation abusive, et garantir la sécurité et la légitimité des forces de sécurité et de défense du pays. Cette situation met en évidence la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance des documents officiels pour prévenir de tels abus.

Auteur : Rédaction GabonSoir


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