Prévue pour ce 10 avril, la course à la présidence de la Fédération gabonaise de boxe (Fégaboxe), se voit reportée pour deux semaines.
L’élection à la tête de la fédération gabonaise de boxe a enregistré 2 candidatures. Deux candidatures portées par 2 personnalités bien connues des électeurs, tous deux, ancien président fédéral. Si pour l’un il y a près de 17 ans et pour l’autre, il y a quelques mois.
Maitre Bonaventure Nzigou Mafoumbi est parti du noble art à la suite de sa mésaventure à la conquête du Comité national olympique gabonais (Cnog). La candidature du député du 2ème siège du département de la Douigny (Moabi) et président du Front d’égalité républicaine (FER) surprend certains acteurs de ce mouvement sportif dû à son long silence et surtout absence autour des rings.
L’autre c’est maitre Alfred Bongo Ondimba, le président sortant. La candidature à nouveau du notaire et président fondateur de Johnson Okoumé est aussi surprenante car ce promoteur du noble art a passé toute sa mandature sans compétition, à régler des problèmes internes et parfois des trahisons au sien de son équipe fédérale. « Je vous dirai qu’en quatre ans, je n’ai travaillé que la dernière année. Les trois premières n’étant que des conflits à gérer », a-t-il laissé entendre.
Alors une question aux 2 candidats, qu’est-ce qui peut motiver autant leur personne à la tête de la fédération gabonaise de boxe (fegaboxe) ? En attendant la réponse le 24 avril prochain, les 2 candidats bénéficient de 15 jours supplémentaires pour faire rallier les indécis autour de leurs projets sportifs respectifs.
Selon certaines indiscrétions, un troisième candidat dont l’identité n’a pas encore été dévoilée pourrait rejoindre cette course.
Auteur : Daniel Dematsatsa