Libreville, le




Justice

Port-Gentil : Zépékégno et Pharaon écopent de 11 ans de prison pour vol

Port-Gentil : Zépékégno et Pharaon écopent de 11 ans de prison pour vol © 2021 D.R./GabonSoir

Le vol à l’aide d’une arme à feu, et complicité de vol à l’aide d’une arme à feu, commis par Prince Manfoumbi et Ulrich Koumba-Barbera alias "Zépékégno", sur Fabrice Nzambanana alias "Pharaon", est l’affaire jugée au 16e jour de la session criminelle de Port-Gentil. Un crime pour lequel ils ont écopé 11 ans de prison dont 3 avec sursis. Prenant ainsi le contre-pied du Ministère public qui en avait requis 20.

Les faits. Le 8 octobre 2018 vers minuit, alors que Fabrice Nzambanana, une connaissance d’Ulrich Koumba-Barbera alias " Zépékégno", regagne son domicile, il est surpris par la présence soudaine de deux individus à ses côtés. L’un d’eux l’immobilise à l’aide d’une prise dite "Clé 14", pendant que le second brandit une arme à feu (revolver), avec laquelle il le tient en respect.

La victime est dépossédée de ses biens, notamment deux téléphones portables et une somme de 180 000 francs. Mais pendant le braquage, Fabrice Nzamba-nana remarque la présence d’un troisième individu, qui observe de loin la scène, et qu’il identifie comme étant Ulrich Koumba-Barbera alias "Zépékégno". Une fois leur forfait accompli, ils prennent tous la fuite.

Une plainte déposée par la victime auprès de la brigade-centre contre Ulrich Koumba-Barbera alias Zépékégno" et ses acolytes pour agression, aboutit à l’arrestation des deux accusés. Au cours de leur comparution, le 6 avril dernier, ils ont reconnu les faits à eux reprochés. Tenant le siège du Ministère public, le procureur général, Daglish Boucah, a donc requis la culpabilité, puis leur condamnation à 20 ans de prison.

Commis à la défense des accusés, Me Élie Missou a plaidé coupable, tout en sollicitant des circonstances atténuantes, mais aussi le sursis pour Prince Manfoumbi. Et pour Ulrich Koumba-Barbera, l’avocat a demandé que la peine soit revue à la baisse, non sans exhorter la Cour qu’il soit admis au bénéfice de sursis partiel.

Déclarés coupables, respectivement de crime de vol à l’aide d’une arme apparente, et de complicité de crime de vol à l’aide d’une arme apparente, les deux hommes ont été condamnés à 11 ans de réclusion criminelle dont 3 assortis de sursis. A noter que le nommé Ompissi, qui avait pointé l’arme à feu sur la victime, est toujours en cavale. Donc recherché activement.

Auteur : Rédaction GabonSoir


Commenter cet article