Joël Yannick Nguema Ellang secrétaire général du Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) appelle à un changement de paradigmes pour bâtir un nouveau modèle de croissance pérenne et pour sauver le septennat en cours du président Ali Bongo Ondimba. Un septennat dédié à la jeunesse gabonaise majoritairement au chômage.
Face aux défis économiques et sociaux liés au COVID-19, l’emploi est désormais un enjeu prioritaire, devenu sécuritaire pour la majeure partie des pays de la planète. Le Gabon notamment, est concerné au premier chef en raison de ses faiblesses structurelles 10mille jeunes arrivent chaque Année sur le marché́ du travail, mais seuls à peine 3.000 obtient un emploi dans le secteur formel, il est temps que les pouvoirs publique réfléchissent comment créer de l’emploi dans le secteur informel qui détient plus de 60% de notre économie.
Joël Yannick Nguema Ellang, président du MNCG
Alors que tous les experts s’accordent à dire que plus rien ne sera comme avant, quelles leçons le Gabon doit-il tirer de la pandémie ? Et quelles solutions innovantes le Gabon devra-t-il mettre en place pour sortir de la crise ? À toutes ces questions, le mouvement national des chômeurs, par la voix de son secrétaire général Joël Yannick Nguema Ellang apporte des éléments de réponse à travers un plaidoyer qui détaille avec des propositions concrètes pour rétablir la confiance, bâtir un contrat social efficient et créer des emplois durablement.
Créé en Mai 2016, et reconnu par le ministère de l’intérieur le MNCG s’est appuyée sur toutes les ressources disponibles, auprès des chômeurs et d’autres associations de jeunesse, pour tracer les voies devant permettre au Gabon de créer un nouveau cadre de progrès. Le MNCG a dans ce cadre identifié plusieurs préalables pour sorti de la crise de l’emploi des jeunes.
Parmi eux, la modernisation du dialogue sociale entre les gouvernants et les demandeurs d’emplois eux-mêmes.
Auteur : Rédaction GabonSoir
