La pandémie de Covid-19 a mis en évidence les vulnérabilités aux formes nouvelles et émergentes de terrorisme, a alerté lundi le chef de l’ONU en référence à l’utilisation abusive des technologies numériques, aux cyberattaques et au bioterrorisme.
« Comme le coronavirus, le terrorisme ne respecte pas les frontières nationales, affecte toutes les nations et ne peut être vaincu que collectivement », a rappelé le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres à l’ouverture de la semaine de l’ONU contre le terrorisme.
Le Secrétaire général a appelé les Etats et les organisations internationales à exploiter « le pouvoir du multilatéralisme » face à ce fléau en constante mutation.
Bien qu’il soit encore trop tôt pour évaluer pleinement les implications de la Covid-19 sur le terrorisme, M. Guterres a alerté sur le fait que des organisations terroristes telles que l’Etat islamique en Iraq et au Levant (EIIL) et Al-Qaïda, mais aussi des groupes néonazis et suprémacistes blancs, cherchent à exploiter les divisions, les conflits locaux, les échecs de gouvernance et les griefs pour faire avancer leurs objectifs durant la pandémie.
Le chef de l’ONU estime qu’une lutte efficace contre le terrorisme passe par cinq domaines d’action :
A l’heure du coronavirus, M. Guterres a appelé les Etats à s’engager « à faire plus et à faire mieux » dans la lutte contre le terrorisme.
« Comme dans tous les autres domaines de notre mission, notre travail doit être évalué en fonction de la différence que nous faisons dans la vie des gens », a souligné le Secrétaire général, rappelant qu’une lutte anti-terroriste efficace ne peut se faire au détriment des valeurs communes aux Nations Unies.
Auteur : Rédaction GabonSoir