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Fait divers

Oyem : Sénile, une femme tente d’enlever un nourrisson de 3 mois à ses parents !

Oyem : Sénile, une femme tente d’enlever un nourrisson de 3 mois à ses parents ! © 2020 D.R./GabonSoir

Scène des plus surréaliste à Oyem le 29 septembre dernier. Au quartier Akoakam, une femme d’un âge avancé, réputée démente, a investi de nuit l’habitation d’un communicateur dans le but d’enlever un nourrisson âgé de 3 mois. L’homme de la presse, absent au moment des faits, avait été rappelé urgemment dans la foulée. Il s’en est pourtant remis aux autorités avant de faire l’objet, contre toute attente d’une plainte adressée à son encontre.

Récemment, le domicile d’un communicateur de Radio Gabon du Woleu Ntem a été pris d’assaut par une femme visiblement de troisième âge. Celle-ci, étant connue de tous comme une personne démente et coutumière des irruptions domiciliaires, aurait tenté d’enlever un nourrisson de 3 mois à l’affection des siens. Ce, en présence des occupant de la maison, notamment la femme et les autres enfants du communicateur. Fort heureusement, ceux-ci n’ont pas manqué de vigilance et ont quasiment livré une lutte âpres à la ravisseuse déséquilibrée qui s’était déjà emparée du nourrisson.

Cette femme qui ne présente aucun lien de parenté avec le professionnel de la presse, avait tout simplement élue pour victime ce dernier sans raison aucune. Pire, la fêlée s’est déjà illustrée au quartier et à plusieurs reprises, par des crises de folie passagère à répétition. Par ailleurs, on pourrait dire que le communicateur du média public de la localité est de très mauvaise réputation, a en juger par la tournure rocambolesque qu’a prise cette histoire au point de donner lieu à une plainte adressée contre lui.

Pour cause, lors de la présentation de cette dame au chef de quartier d’Akoakam, celle-ci présentait des hématomes sur le corps. Ce qui a justifié l’intervention à charge des enfants qui n’hésiteront pas à porter l’affaire en justice alors que, selon l’homme de média qui a pourtant fait les frais d’une irruption mystérieuse, la femme sénile présentait déjà des bleus sur le corps bien avant l’empoignade à laquelle elle sera soumise dans le but de se faire arracher le bébé qu’elle avait déjà en sa possession. Mais au passage, poursuit le communicateur, la dame aurait bel et bien glissé sur les marches d’escaliers de sa demeure.

L’on s’étonne tout de même de la plainte introduite contre le communicateur au mépris du fait lui-même qui, en général, met en cause la parente des plaignants. Etant donné que l’intrusion de cette femme mystérieuse visait le rapt d’un nouveau-né. Difficile de croire que des parents sont demeurés impuissants de se prononcer dans le sens de la résolution des troubles mentaux d’un des leurs mais à l’occasion d’un problème se disent agir au nom de la consanguinité, font soudainement montre d’amour filial et se lèvent pour exiger réparation.

Finalement, cette histoire qui d’une certaine façon pointe clairement l’irresponsabilité parentale notamment le devoir qu’est de prendre soin de ses parents diminués n’est pas toujours observés par les descendances. Un véritable casse-tête qui s’imbrique à celui de l’État qui à son tour également peine à pourvoir à l’absence des structures de santé mentale surtout dans l’arrière pays.

Auteur : Keurtyce Nancy Essono


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