Sachez que si vous êtes atteints du COVID et admis en hospitalisation, en soins intensifs ou en réa, dans les structures médicales gérées par le COPIL, hormis le scanner, l’oxygène, la bouffe, le lit et les visites des médecins, le reste, ZERO, tout est à votre charge !
Le protocole sanitaire n’est pas supporté par la CNAMGS, pour une pathologie déclarée urgence sanitaire. Et les ordonnances pleuvent !
Une ordonnance coûte en moyenne 150 mille et au bout d’une semaine de soins, vous avez franchi le million de francs.
Au début de la pandémie, dans une allocution, le Président de la République avait affirmé qu’aucun Gabonais ne serait laissé sur le bord du chemin. Face à cette discrimination par l’argent, que reste-t-il aux Gabonais, les plus nombreux, incapables de faire face à ces coûts ? Si la solidarité familiale ne se manifeste pas, c’est l’automédication ou la mort ! On comprend désormais la réticence de plusieurs Gabonais à se faire dépister, comptant sur les bains de vapeur et autres décoctions.
C’est le lieu de se poser à nouveau la question : tout cet argent, en centaines de milliards, débloqué jusqu’à ce jour dans le cadre de la pandémie est allé où, le rapport de la commission d’enquête parlementaire ayant été classé Secret Défense ?
En attendant le démenti du Dr COPIL, lavez-vous régulièrement les mains, portez votre bavette du menton jusqu’en dessous de vos yeux, gardez la distanciation en toutes circonstances, évitez les lieux fermés climatisés, rentrez chez vous avant l’heure du couvre-feu et évitez les déplacements non essentiels. Et surtout, n’oubliez pas de prier.
Jean Valentin Leyama
Auteur : Rédaction GabonSoir